Dimanche 16 août 7 16 /08 /Août 13:58
Revenir du sud, me réinstaller à Paris, recréer une tournée... Tout ça me semblait bien facile.

En terrain connu, les difficultés semblent moins énormes. Je ne me suis pas posée des tonnes de questions. Ma survie en dépendait un peu; financièrement, du moins...

Bien sûr, les projets ne se réalisent jamais aussi vite que l'on ne pense, évidemment, il y a toujours un putain de grain de sable qui vient faire crachotter la machine; mais cahin caha, on avance...

Je vis toujours dans un "chez les autres", je n'ai pas fini de tout rembourser, ma tournée eszt, quant à elle, bien rémunérative...

Ce à quoi je n'avais pas pensé en revenant, c'est "tu te reposes quand?"

Et oui, c'est couillon, ça... Mais quand on est infirmière libérale sans remplaçant, c'est du 7/7.
Et quand on a 4 perfusions par jour, ça ressemble à du 7/7 et 17/24.
Et ça, ça peut paraître con, mais ça épuise...



Si je bosse et que je me repose, je ne vis plus; si je ne vis plus, je pète un câble, si je pète un câble, j'envoie tout valser... Alors, je vis. Je fais la fête, je vois mes amis.

Parfois, ils ne savent comment faire pour me remonter le moral, alors que mes larmes ne sont que celles de l'épuisement...
Mais j'ai besoin de ces moments légers et si loin des maladies, de la mort, de ce travail si prenant qui me bouffe un peu plus chaque jour.

Le souci, c'est que j'adore mon boulot, mais sans remplaçant fiable, je vais claquer.
Un collègue, grande baraque toute en gueule, se voulant charmeur au possible, n'ayant pas compris qu'on ne charme pas une Ether en la traitant comme un mec me proposa de me remplacer quelques jours en aôut...
Miracle! Je suis ravie, je meurs de sommeil, j'ai besoin, vitalement besoin de ce repos.

Que j'ai attendu, et qui n'est pas venu...

"tu comprends, je ne peux plus te remplacer..."

 Mais il est con ou il est con? Il me dit qu'il me remplace, je ne demande à personne d'autre et maintenant, je suis le nez dans la merde!
Et ce grand crétin qui ne comprend pas pourquoi je m'énerve, pourquoi je le raye de ma liste de personne interressantes?
Il y a deux choses que je déteste par dessus tout

- le mensonge
- les gens qui ne font pas ce qu'ils ont dit

Là, il a mal calculé... Est ce parce qu'il a pigé qu'il ne me mettrait pas dans son lit? (encore que bourrée et sur un malentendu, ça aurait pu être de l'ordre du potentiel envisageablement peut être)
Est ce parce qu'il ne se sent plus pisser avec sa nouvelle casquette de distributeur de sets à pansements merdiques?

Je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que je peux bien vocifèrer autant que je veux, je suis et reste épuisée, claquée, crevée.
Même mon chouchounou de collègue adorable qui me remplace quelques soirs ne parviens pas à m'aider assez pour que je me sente encore en vie.

Alors un conseil si vous voulez bosser à votre compte: n'oubliez pas qu'il faut aussi penser à se reposer!!

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Par ether-et...
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Dimanche 9 août 7 09 /08 /Août 11:12
She's back.
Pas comme avant, l'Ether guerrière version 2.0 vient de sortir.

Les modifs apportées?

- elle ne ronchonne plus quand pas contente; elle râle. Intelligiblement; que tout le monde le sache bien.
- elle ose dire quand l'autre la blesse
- et... elle mord.

Après quinze jours de chouinements incessants qui ont fini par me lasser moi même (assez fort, faut le faire), je me réveille depuis quelques jours avec une niaque de roquet montrant les crocs.

J'en ai assez de plein de choses et j'entends bien le faire savoir.

Après "l'enfer, c'est les autres bis", nouveau billet en mode "faites pas chier mémé"

Nouveau sujet: l'hypocrisie.

Ether est une grande fille. Certes, elle est un peu fragile à ses heures, mais pas sûr qu'une bombe nucléaire parvienne à la déboulonner. Des claques dans la gueule, j'en ai reçues. J'ai frotté ma joue, parfois versé quelques larmes, mais j'ai toujours redormi depuis.

Alors, j'apprécierais que l'on cesse de me bassiner avec de pseudos amitiés qui n'existent que pour...
Pour quoi déjà?

Non merci, les party friends, ça ne m'interresse pas. J'ai donné les potes de beuverie qu'on ne voit que pour se mettre la tête à l'envers; qui n'appellent jamais et que je n'appelle jamais.
C'est du passé; ça ne m'attire plus.

Aujourd'hui, je construis les relations. Et si d'aventure, je suis attirée par des personnes lors d'une soirée, ça ne signifie pas que je ne souhaite les revoir que pour faire le pitre avec deux grammes de vodka dans chaque bras; non.
Ca veut dire que je trouve la personne interressante et sympa, et que je souhaite la connaitre mieux.

Je n'ai pas besoin non plus qu'on protège la petite soeur en lui faisant croire que, si, si, on l'aime vraiment bien et on veut pas perdre son amitié.
C'est des conneries tout ça et ça me saoule.

Tu veux pas perdre mon amitié? Faudrait déjà voir à la gagner.
Faudrait aussi penser à la faire vivre cette si belle amitié à la con.

Parce que je veux bien, moi, être sympa, patiente, me prendre des râteaux et continuer de sourire; mais y'a un moment, j'attends un peu plus...
Je sais pas moi, un coup de fil de temps en temps; un sms, une invitation qui fait pas "je suis obligé"....

Depuis des années, je suis celle qui appelle, celle qui (super) fait vivre la relation.
Ouais, ben j'en ai marre.

Outre les potes nouveaux, aussi versatiles et léger que le vin auquel ils se rapportent; les amis d'ancienne date commencent aussi à me chauffer.

J'ose (oh sacrilège) dire à une amie que lors de son remplacement, elle a commis des erreurs graves; plus de nouvelles, j'ai droit à la gueule! Non mais ho!
Ca va pas, non? On peut plus rien dire? Faut fermer sa gueule? Pas d'accord.


A bon entendeur...


Par ether-et...
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Samedi 8 août 6 08 /08 /Août 11:20
Huis clos... Un livre, une nouvelle, qui décrit bien la complexité des relations humaines et notre incapacité à vivre harmonieusement dès lors que nous sommes trois.

Jean Paul Sartre a su me dire dès mon adolescence qu'un trio, c'était; pour faire simple; une belle merde... Il y en a toujours un qui est forcément mis sur la touche, écarté, voire jugé.

D'où l'immensément connu "l'enfer, c'est les autres".

J'ai pu constater; à mes dépends, toujours, que Monsieur Sartre avait bien raison...

Lorsque, dans le trio, il y a un couple et moi, ça devient Kafka à gèrer pour moi...

Des regards énamourés aux petits bisous en passant par les caresses, le besoin de se toucher des couples me rend barjotte. J'y vois un profond manque de respect pour l'autre qui lui, est seul.

Et l'autre, c'est toujours moi.

Ras la casquette de devoir être le témoin du bonheur des autres. Ras la casquette de devoir supporter la vue de ce qui m'est refusé. Ras le bol de faire semblant de ne pas voir les gestes, les regards; de devoir tourner la tête pour éviter le spectacle d'un roulage de pelle qui me gène profondément.

J'en arrive à avoir le sentiment que certains couples mettent une sorte de point d'honneur à sortir l'éternelle célibataire que je suis devenue.
Alors, merci, mais non merci.

Vous me sortez par les yeux, je vomis vos gestes tendres, j'execre votre impudeur, l'irrespect transpirant dans le débalage de vos sentiments dégoulinant de tendresse.
Je suis malade de l'hypocrisie sous jacente de ces situations.
Des hôtels existent, l'intimité aussi. Inutile de faire genre "on ne montre pas, mais on a une furieuse envie de se sauter dessus, alors, je te caresse le dos, ni vu ni connu"...
Ben si; vu et connu.

Alors, Jean Paul, encore une fois, tu avais raison. Les autres me font vivre un enfer.

A ceux qui me lisent, ne m'invitez pas si c'est pour m'offrir le spectacle démoralisant option suicide de votre bonheur. Il m'insupporte.
Un peu de tenue, bordel!!
C'est pas sympa? M'en fous, suis pas sympa en ce moment de toute façon.
A ceux qui me lisent, ne vous dites pas mes amis si c'est pour ne jamais donner de nouvelles, l'amitié, c'est un terme bien galvaudé de nos jours...

Et oui, j'ai changé. Envolée la gentille Ether qui supporte tout sans rien dire.
Je suis une chieuse, je suis une femme, je refuse de me sentir diminuée par autrui.
C'est vous qui me faites du mal, ce n'est pas moi.

Mais le jour viendra où moi aussi, j'aurai l'occasion de vous cracher mon bonheur à la figure.
Ca fait mal, hein?


Non, je ne suis pas en colère, j'exprime juste de façon spontanée et comme je le ressents depuis trop longtemps ce genre de situation.
Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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Dimanche 2 août 7 02 /08 /Août 22:49
Je pensais vraiment que ça allait être naturel et facile, que tout coulerait de source.
Même si toujours, un coin de mon esprit me mettait en garde... Attention ma chère, on ne change pas de peau si aisément.

Découvrir celle que je suis m'a pris du temps. Ce fut un processus difficile de se découvrir dépouillée de mes vieux réflexes protecteurs, de mes angoisses, de mes terreurs.

 Je pensais sincèrement que j'avais terminé ma mue, que le papillon que je voyais s'était débarrassé définitivement de sa chrysalide.

Je me trompais...
Comme je le dis depuis longtemps, mon problème majeur est la relation à l'homme.
Hormis Stéphane, mon grand amour, jamais je n'ai vécu de relation épanouissante. De celle qui vous rend lumineuse de bonheur, qui vous fait sourire tous les matins parce que vous aimez et qu'on vous aime en retour.

L'amour a fini par rimer avec distance, pleurs, souffrance, déchirement, tromperie, mensonges.
Mais rien de celà ne m'importait vraiment du moment que je n'étais pas seule. Mon inconscient se complaisait dans ces relations destructrices, canibales de l'ego, engloutisseuses de l'estime de soi.
Pis, je pense que je les choisissais très consciencieusement, afin de ne pas prendre le risque de vivre une vraie et belle histoire.


Ma perception de l'amour; qu'il soit amical ou non, est biaisée depuis toujours.
Il me fallait tellement de temps pour me laisser approcher, toucher, émouvoir... J'attendais la tuile, le coup de vache, le poignard fiché entre les omoplates...



Inkan et Chut furent des artisans acharnés pour me prouver que je pouvais avoir confiance, que celle que j'étais méritait leur amour, leur attention.
J'ai fini par croire sincèrement à leur attachement envers moi. Même si j'en suis toujours surprise et que je ne comprends pas bien le pourquoi du comment...
Mais fi de celà, je ne sais pas entièrement pourquoi je les aime, à quoi me sert il de savoir pourquoi ils m'aiment...

En revanche, lorsqu'il s'agit d'un homme, hétéro, bien élevé, gentil, respectueux, intelligent.... j'ai encore du mal.
Mon nouveau moi est séduite par la personne en face, mais je ne comprends pas le lien.

Qu'est ce qui fait qu'une personne comme ça puisse ne serait ce que me voir?
Est ce parce que c'est un ami de mon frère et que, politesse oblige...
Est ce que derrière ses qualités se cache l'homme que j'ai toujours connu, le prédateur?
Pourquoi il m'aime bien?
Et surtout, comment dois je me comporter???



Spontanément, je me positionne en amante potentielle, prête à répondre aux désirs du monsieur. Parce que bien conditionnée...
Et ensuite, je me noie dans mes contradictions. Il me plait, mais je ne m'imagine pas avec lui. J'ai envie mais je veux pas vraiment. Il est avec une autre et ça ne me fait pas mal...

Pourtant, je suis mal. Mais pas pour les raisons qui se devraient d'être...
Je suis mal parce que je me prends ma solitude dans la figure.

Parce que quand l'autre a le choix entre moi et une autre, il va vers l'autre.
Moi, je ne suis que la bonne copine, la marrante, sympa. Mais pas une femme entière.
Comme une fleur de lys tatouée au fer rouge dans ma chair?

Ether reste "non aimable"...

Je pense "normal, je suis vieille, moche et grosse", mais le constat blesse. Profondément.
Parce que je n'en peux plus d'être seule, parce que cet amour dont je parlais, je le veux.
J'essaie, j'essaie vraiment (je te jure Nath), mais ça marche pas.

Je reste moi....




Par ether-et... - Publié dans : Mes amours
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Jeudi 30 juillet 4 30 /07 /Juil 22:51
Il est de ces personnes qui malgré eux vous happent au fond de ce qu'il vous laissent percevoir d'âme.
On dit souvent d'eux qu'ils gagnent à être connus...
Je dirais que ces personnes rares gagnent à être découvertes. Comme un corps endormi que l'on dénuderait pan par pan; doucement, délicatement.

Savourant chaque parcelle dévoilée comme un cadeau; soulagé d'aimer ce que l'on découvre et fébrile de ce que l'on va voir ensuite.

Il me faisait cet effet là. Mystérieux, discret, sa volubilité laissait souvent entrevoir la blessure.
On la sentait sous certains rires, sous certaines blagues. on la devinait quand son regard se perdait dans le néant.
Une fracture, le cal encore fragile et douloureux. Ca ajoutait à cette aura qui se dégageait de lui.

Jour après jour, je le connaissait, le reconnaissait. La tendresse a pris la place de la camaraderie, mes yeux ont commencé à le voir beau, séduisant, attirant.

Mon esprit a fait le reste. En bonne midinette, je le rêvais, l'esperait.
Il fallait du temps. Pour moi, pour que récussite de sa tombe enfantine ma confiance en moi encore convalescente; pour que le cal de sa fracture consolide encore, que la douleur s'estompe.

Je voulais être patiente.

Elle était si vivante, si joyeuse. Elle cachait aussi une fêlure, bien enfouie sous ses apparences volubiles.
Nos esprits se comprenaient vite, si vite que les autres n'avaient pas le temps de saisir ce que nos pensées s'étaient dites en un regard.

J'aimais nos fous rires, notre complicité si vite installée; comme par magie.

Je l'imaginais mon amie un jour, l'espèrais peut être confidente aussi.

Et un soir, elle a décidé que "il" serait "son"; d'unir leur blessures pour consolider son coeur solitaire.

Le lendemain matin, je les ai vu; genés, mais souriants.
Ma nuit trop courte, comprendre qu'ils étaient "eux", je me suis sentie blessée, amoindrie, vieille, grosse, laide.
Mes espoirs, mes rêves disparaissaient face celle que j'aimais déjà beaucoup mais qui avait le même désir que moi.

Plus jeune, plus mince, plus vivante que moi, sa hardiesse a fait le reste.

On m'a dit que c'était une claque pour moi. Dois je tendre l'autre joue et accepter leur compagnie?

Cependant, je suis si calme, si sereine ce soir face à cette situation étrange.
Je l'ai vu; il a le même regard, le même sourire. Le même humour aussi.

Dans mon coeur, une légère distance s'est installée; mais mon âme continue de le chercher.
Je ne leur ai ni ne leur dirai rien de ce qui se passe en moi; ces affres m'appartiennent...

Mon regard va se détourner de lui un jour, mais en bonne têtue et bornée, je préfère attendre encore...




Trois heures de sommeil et une journée de travail sont responsables de cet article brouillon. Ni positif, ni négatif, il se veut à mon image, perdu et fataliste...
Par ether-et...
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Lundi 20 juillet 1 20 /07 /Juil 15:28
Ether en fleurs... le printemps est passé, les fleurs ont fané ou s'assèchent faute d'eau ou d'abus de soleil.

Depuis quelques temps, une fâcheuse manie a repris du poil de la bête.

Reculer, se poser une minute, regarder, constater.

Toujours, ça s'arrête là. Le constat blesse, je détourne le regard mine de rien.

Oh oui, je vais bien mieux! Rien de bien comparable avec l'insecte miteux et pitoyable que je fus.

Bien sûr, toujours un peu menteuse sur ce que je ressens, on ne se refait pas si facilement.
J'ouvre mon coeur...à demi.

En pause parisienne pour quelques jours, je me suis exilée à la campagne.
Comme toujours, le contact avec la nature, le calme, le repos m'aident à me reconnecter avec celle que je suis au fond. La vraie Ether.

Pas celle en représentation, pas l'infirmière sûre d'elle.
Moi. Ce moi que si peu connaissent, celle que je tente toujours d'aimer, d'apprivoiser.

L'expression est revenue hier. Au cours d'une conversation. Dite comme on parlerait de la pluie ou du beau temps; mais traitresse.
Je ne l'attendais pas celui là... Ce tressaillement, là, au fin fond de l'estomac. Ce signe un chouilla angoissé que ce constat là est toujours le mien: je ne me sens pas "aimable".

Asavoir, je ne vois pas, mais alors vraiment pas comment ni pourquoi quelqu'un m'aimerait.
Voyons le verre à moitié plein, je ne pense plus vraiment que personne ne puisse m'aimer.

Seulement, mon souci actuel est l'amour. J'ai envie, besoin d'aimer et d'être aimée.
Je reste toujours bridée dès qu'il s'agit d'amour. Capable désormais de ressentir de l'attirance pour quelqu'un, je vais même jusqu'à me laisser séduire complètement même quand l'autre ne cherche pas ça du tout.
C'est bien, je suis vivante. Mais dire, montrer ce que je ressens... Faudrait voir à pas oublier qui je suis...


Quand il s'agit d'amour, je me vois complètement diffèremment.

La confiance en moi? Pfiou! Envolée.
L'estime de moi? Disparue.

Je me regarde dans la glace, je me scrupte. Que vois je?

Une femme, plus vraiment jeune, au regard sombre, trahissant trop les cicatrices de son passé.

La carcasse enveloppée de ce gras protecteur, l'anti homme idéal pendant si longtemps.
Je n'en veux plus aujourd'hui; mais je ne trouve pas l'énergie pour me battre encore contre moi même...

Je me vois comme une sorte d'ancien combattant multi mutilé, marqué de partout par les stigmates de la guerre effroyable qu'il a dû mener.

Alors, je me sens vieille et laide, un peu comme cette sorcière sage et un poil ermite que l'on trouverait cachée au fond d'un bois.

Pas vraiment l'idéal pour être aimée.

Ce constat me blesse, mais il révèle un point que je ne voyais pas jusqu'ici.

Après avoir si bravement lutté, après avoir dégommé un par un mes démons, je me retrouve devant un challenge de taille.

Je dois à présent faire le ménage sur mon ancien champ de bataille. Nettoyer les cartouches vides, boucher les impacts de balle, incinerer les bouts de cadavres.
Cesser de craindre le pire, ne plus avoir peur, apprendre à faire confiance.
Puis, agencer, décorer, peut être mettre quelques fleurs...

Me rendre acceuillante, donner envie à quelqu'un de s'installer.

Ma parenthèse campagnarde m'aura amené, au delà du repos, un bien étrange devoir à accomplir...

Une question me taraude cependant: n'est ce donc jamais fini?



Par ether-et... - Publié dans : Un peu de moi
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Vendredi 26 juin 5 26 /06 /Juin 17:52
Voilà un article juste fait pour me faire latter...
Billet d'humeur bougonne.

Depuis ce matin, où que j'aille, on me bassine avec la mort de Michael Jackson...



J'allume la télé, l'ordinateur, rebelotte.

Et pas qu'un peu, hein... Non, il n'y a que ça!!

Punaise, c'est dingue! Le seul point positif, c'est que j'entends ces tubes que j'aimais bien écouter...autrefois.


Ah...cette voix qu'il avait...enfant


Avant.

Avant que Michael Jackson ne pète une durite.
Avant qu'il ne cherche à ressembler à...à quoi déjà?
Avant qu'il ne mette son bébé dans le vide.
Avant qu'il ne dorme avec des enfants.


Michael Jackson, celui qu'on aimait, est mort depuis un bail. Seule la lueur d'espoir de revoir, d'entendre à nouveau ce qu'on avait eu faisait vivre encore ce type.
Et aussi ce concert à Londres qui devait éponger ses dettes. 50 millions de dollars, ça fait du bien au porte monnaie.

Moi, j'ai rien perdu aujourd'hui. Je suis comme la majorité des gens, je n'écoutais pas du MJ tous les jours, je n'attendais rien de lui et je souriais d'un air narquois quand j'entendais une nouvelle frasque bizarre de sa part.

Je vais pas me la jouer triste, je vais pas faire de grandes envolées, c'est trop hypocrite...
Et l'hypocrisie, elle dégouline sévère aujourd'hui!!



Par ether-et...
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 22:37
Lorsque je suis de repos; au réveil; rien ne me plait tant que d'entendre la pluie tomber, le vent souffler alors que je reste bien au chaud sous la couette.

Le sourire en biais, un poil sadique en pensant à ceux qui affrontent les éléments,  et je me rendors; sereine.

Etrangement, je change subitement d'avis lorsque je ne peux rester sous mon abri de plumes...



Enfonçage de porte ouverte: l'eau, ça mouille (oui, oui, le feu ça brûle, on sait...).

Quand tu bosses comme moi, à savoir que tu fais une tournée, avec une voiture, c'est chiant.
L'eau te reviens dans la gueule quand tu fumes une clope la fenêtre entre ouverte, obligée de courir pour aller se mettre à l'abri chez les gens (j'aime pas courir et j'ai pas le droit, d'ailleurs...) la flotte te tue le brushing; bref, c'est déjà bien pénible...

Avec le scooter, j'ai atteint un nouveau niveau de haine.

Même au repos, au chaud sous ma couette, plus jamais je n'aimerai la pluie. Si ça pouvait empècher cette putain de flotte de tomber...

Parce qu'avec le scooter, même pas tu penses à fumer une clope; ta main ressemblerait à un cendrier trempé en deux secondes, n'imagines surtout pas tirer sur ton pétard mouillé. A part passer pour un(e) con(ne), tu n'y gagneras rien.

Parce que sur un scooter, y'a pas d'essuie glaces! Non, ces cons n'y ont pas pensé? Pas plus sur la visière du casque!
Du coup, plus que de conduire, tu devines le trajet. Super génial quand en plus de la pluie, il fait nuit et que les phares des autres t'aveuglent pour de bon. Piétons, garez vous!!

Parce qu'un scooter, c'est super quand il fait beau; mais quand il pleut...



La flotte, c'est pas une goutte sur le visage que tu te prends, c'est les chutes du Niagara. Depuis quand on a la mousson à Paris, bordel??
Avec le scooter (que je l'aime en ce moment!), il ne reste que mon soutien gorge de sec quand j'arrive chez moi.
Mes mains sont tatouées par le noir de mes gants bons à essorer.
Mes cheveux ressemblent à une touffasse confuse, plus proche du pelage d'un teckel revenant de la chasse que de la cascade flamboyante à laquelle elle est sensée ressembler.
Mes pieds sont presque congelés, un ploc ploc ponctuant chacun de mes pas.
Et lorsque je m'assois, une sensation de froid m'envahi; partant de mon volumineux charmant postérieur, remontant jusqu'à la nuque.



Alors, merde, on est le 10 juin! Je veux du soleil! Ou si c'est trop demander, juste pas de pluie...


NB= aux automobilistes parisiens: soyez un peu plus cool avec les scooters quand il pleut, vous, vous êtes au sec. Pas nous...

NBbis= le premier qui me dit que j'aurais dû rester à Aix, taisez vous! Les pires saucées que je me suis prises, c'était à Aix...

NBter= coup de gueule terminé, parait qu'il fera beau demain...


                                                       
Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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Vendredi 5 juin 5 05 /06 /Juin 15:28
Depuis fin février, j'ai élu domicile chez ma super coup's; toujours sous le soleil d'Asie, d'ailleurs, la petite maligne!

Son appartement, que je trouvais au début un peu petit et bien peu fonctionnel, a fini par me séduire et je m'y plais finalement assez pour m'y sentir chez moi.
Sauf que; je ne suis pas chez moi.

Aussi, lorsque le téléphone tomba en rade, bougre de lâche, je me suis sentie bien mal à l'aise et en commanda un rapido fissa.

Mais lorsque ce fut au tour du micro ondes de ne plus vouloir m'écouter, je me suis trouvée bien conne.
Ce four ne se faisant plus; pas moyen d'en commander un neuf.
J'en ai donc naturellement informé ma coupine qui en a aussitôt commandé un autre, taillé sur mesure (on veut y croire) pour entrer dans la niche prévue à cet effet.
.

Me voici donc, emplie de courage et frémissant d'angoisse à l'idée de hisser la bête au 4ème sans ascenceur, à la Poste, le numéro de colis d'une main, ma carte d'identité de l'autre.
Maugréant déjà au guichetier que merde, un colissimo, c'est pour qu'on le livre, ce dernier me répondit avec un dédain glacial que "on n'est pas transporteurs, nous!".




Le carton est énorme, pèse environ une tonne... Je sens que c'est pas gagné...
Laissez tomber l'air hautain et outré, ça ne fonctionne pas du tout avec un truc aussi énorme et lourd entre les mains.

Quatre poses plus tard, j'arrivais à peine en bas de la rue. Pour la première fois depuis des lustres, je maudissais la chaleur. Les joues en feu, la gorge dessechée, je ruisselais de sueur et commençais à me dire que non, jamais je n'y arriverais!




Un jeune homme, enfin, me proposa de l'aide! Je commençais à me dire que la galanterie était morte et enterrée...
Adorable, il m'aida même à hisser mon carton jusqu'au 4ème; refusant un verre d'eau ou une rémunération financière! J'en suis encore émue, de cette gentillesse gratuite!

Après avoir bu une bouteille d'eau entière, je m'attaque au déballage.
(NB: pense à te racheter un dos)

Je hisse le four dans la niche; frémissant de fiérté en voyant qu'il entre pile poil, je pousse et...il dépasse de 20 bon centimètres!
Oui, quand on vous dit les dimensions du four, ils oublient le truc en relief qui dépasse derrière...

Impossible de laisser le four comme ça, il risque trop de tomber.
Je décide donc d'avancer la planche sur laquelle doit reposer le four. Dévissage de l'équerre en place (pas simple), repèrage de l'endroit où je devrai faire les nouveaux trous.

Pas de perceuse! Mac Gyver, c'est mon deuxième prénom; je fais les pré trous à l'aide de clous, installe la planche, visse, hisse le four et... Raté, encore trop juste.

J'ai refait l'opération une deuxième fois pour qu'enfin, tout soit à la bonne dimension. Le four est enfin en place, je mettrai quand même une autre équerre plus tard par acquis de conscience.

En tout deux heures et demie de galère qui m'ont laissé sur le carreau et de belles courbatures en souvenir.

Qui a dit que le progrès, c'était pratique?
Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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Vendredi 29 mai 5 29 /05 /Mai 11:28
Parce que je suis fan... je ne m'en lasse pas.

Enjoy!


Par ether-et... - Publié dans : Le monde...autour
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